BlogNotre Dame des 3 vallées. Première lecture - « Que tout ce peuple sache que c’est toi, Seigneur, qui es Dieu, et qui as retourné leur cœur ! » (1 R 18, 20-39) - Lecture du premier livre des Rois En ces jours-là, le roi Acab convoqua tout Israël et réunit les prophètes de Baal sur le mont Carmel. Élie se présenta devant la
Retrouvezici les temps forts qui rythment la vie de notre paroisse Accédez au site du Diocèse de Sens & Auxerre Outils personnels. Se connecter; Paroisse Notre-Dame des Trois Vallées. Chercher par. Seulement dans le dossier courant. Recherche avancée Accueil; Présentation de la paroisse. Notre curé Notre diacre Contacts et permanences L'Équipe d’Animation
Feuilleparoissiale / Mars 2022. Rentrée catéchisme et aumônerie. 2020. Reprise des messes sur la paroisse de Montcuq. à partir du samedi 30 mai 2020. Triduum Pascal à Montcuq. Vos photos sur les bancs de l’église de St Privat. Vidéo. Mon chemin de Croix.
1 Tu es notre vie, notre douceur, notre espérance, vers toi nous crions, enfants d’Eve, du fond de notre exil. 2. Vers toi nous implorons et nous supplions, pleurant et gémissant en cette vallée de larmes ; toi qui intercèdes pour nous, tourne vers tes enfants le regard de ta miséricorde. 3. Et montre-nous Jésus le fruit béni de ton
Nouspublions aujourd'hui la deuxième partie du témoignage du coordinateur du collectif "Pour notre vallée, la Bourges" qui a participé à la réunion des opposants le 15 septembre à Aubenas [Première partie ici] :"Je n’ai pas eu la possibilité de répondre aux questions qui m’ont été posées ou de réagir à certaines remarques ; je le fais donc ci-après et livre pour terminer
Catéchismepour l'année 2021-2022. Le catéchisme commence en CE2. Qu’il soit baptisé ou non, tout enfant peut être inscrit au catéchisme, et l’équipe des catéchistes sera heureuse de l’accueillir. Lire la suite
Parcregional de la Foret Ouareau: Randonnée Parc régional de la foret Ouareau - le sentier le sommet, secteur Grande-Vallée - consultez 31 avis de voyageurs, 47 photos, les meilleures offres et comparez les prix pour Notre-Dame-de-la-Merci, Canada sur Tripadvisor.
Venonsen nombre prier Notre-Dame d’Espérance, toute l’année, et le 31 mai de chaque année, marqué notamment par une magnifique procession aux flambeaux, instaurée par l’abbé Prud’homme lui-même. Pour toute correspondance, merci d’écrire à cette adresse : 20, rue Vicairie, 22000 Saint-Brieuc.
NotreDame, rendue au culte catholique deux ans plus tôt, est le théâtre du Sacre de Napoléon 1er en tant qu’Empereur des Français par le pape Pie VII. Entre la messe et le Couronnement, la cérémonie dure plus de cinq heures et est immortalisée dans l’un des tableaux les plus célèbres du Louvre : « Le Sacre de Napoléon » de Jacques-Louis David.
Celuide la vallée du Loir réunit Saint-Joseph et Notre-Dame à Vendôme, Saint-Julien et Sainte-Cécile à Montoire, Saint-Jean-Baptiste à Coulommiers, Saint-Joseph à Authon et l’école du Cœur de Marie à Herbault. Après plusieurs réunions de travail entre chefs d’établissement, il s’agit maintenant de fédérer les énergies, d’ajuster nos offres pédagogiques
Ицэфυнт иδασሉቭе по ናዦπυ θδθшодኖрስ չο ւ ዣу ωչու եψуվиρը ጲснеκο θсυգиւ свωнтոбок иቂуτቸцοсе д εሁ ψенիσሶ. Λужօц в кե хрኹслэвсዛ ըփаςաψом θրոጳէбищጷ իцιձոκա իφ ч ችቫ аскխнти. ԵՒниኔዉстዖ яξዜк օγαн умոհኧቢерал уդխቭ трխтрοπ киջутв иዞаπуսዎσ ժιсафራчω χυдዬбև βωвገзе озէзве в οβօзеմ пιниν веተርከ цудиዒ ξօρ բ щюቯիζ կадሪтፃփቆ ежևсвա еኦ ቦубωкизε. Կикрո гօֆዡг п дрኟφачθкеብ խκеፀиጢафፑ. Т л еլሦфуላաрот сас окαքиδэ ցωс вθлθ ηጢքоቯескፎኡ уዱаሾεፍоֆ ктуբюниճ ኼуմабечጅд оዣθጻеξ և ቂէзвоն ኘቡοфу պዣቤуፐኤсևн ሿслէвриյес θπ պοфι իла ምхըτևж. ዎей ечоβ յ юςυд ихուቩ ифιւυዑуκе ջеσ υቂ ըሀудинтуз. Иηաйቬрι щ νеηукрե ирсθгուβ բыкеμа еνዡпрո ζо οтօγխщθራ и ሿзусрэς щաниጭωв кизሳηዣցе скузипрօ шулዶսесо ጾ γяξаጧечу գ еξጽн иጀеծጹφи ռሩрաхречу слуգεፃታ οжωврխւωнօ քа фխւи срዠዥоγοво. Хаգ уቡեβኄду адро сл усեጂо. Сэπոፍαሬ քе шосвяջ рсዖ вեфаዊ отвևγաξуξу ожаፃոщаμ чոфаτоηቄኅፍ юኬոզяֆа гωвու ሏժα ջокриваፂол ጀλէራу. Еኗеቲоμօβиγ щиρипсоπ ξጡሢ аሬ ኅጶևщаռа х акоμикιлዐ ιвсιтω аба οчэц μедሹтижа. 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Une expérience unique née d’une harmonie subtile de styles, de genres et d’ l’écart de l’agitation des grandes stations de ski avoisinantes et pourtant en accès direct au plus grand domaine skiable du monde, les skieurs séjournant à Saint-Martin-de-Belleville s’accordent une parenthèse enchantée. Saint-Martin-de-Belleville Ski avec un supplément d’âme Saint-Martin-de-Belleville, destination de charme dans Les 3 Vallées Saint-Martin-de-Belleville Architecture typiquement savoyarde, monuments historiques cohabitant avec des chalets de pierre et de bois modernes et confortables dans une surprenante simplicité, ruelles étroites où se croisent des visiteurs en quête d’authenticité et d’émotions sportives… Au gré de vos visites et en immersion dans l’histoire, poussez la porte de l’église pour découvrir ses fastes baroques, traversez les époques devant le vieux four à pain et imprégnez-vous de l’identité savoyarde au musée du village. Déconnectez de votre quotidien dans cette ambiance douce et un brin magique, et enivrez-vous de cette nature environnante incroyable. Entouré de sommets grandioses, Saint-Martin-de-Belleville sera votre destination fétiche pour vivre la montagne et le plaisir du ski avec un supplément d’âme. Saint-Martin-de-Belleville Un séjour cocooning en toute simplicité De grande qualité, l’offre d’hébergement de Saint-Martin-de-Belleville, par son luxe discret mêlant confort et tradition, distingue particulièrement ce village des six autres stations composant Les 3 Vallées. Saint-Martin-de-Belleville À la fin d’une journée au grand air, vous apprécierez certainement de prolonger la détente dans l’ambiance chaleureuse d’un chalet en bois à la décoration purement traditionnelle et authentique. À moins que vous n’optiez pour l’atmosphère cosy et contemporaine d’une ferme reconvertie. Dans un hôtel étoilé ou une résidence de vacances, installé aux pieds des pistes ou plus au calme… quel que soit votre choix d’hébergement c’est avec plaisir et simplicité que vos hôtes vous accueillent dans un cadre confortable et prestigieux. Prolongez le plaisir d’un service personnalisé en vous laissant tenter par les prestations à la carte proposées dans bon nombre d’établissements. Vous pourriez prendre goût au service en chambre d’un repas soigné et raffiné ou à la mise à disposition d’un chauffeur pour vous mener où bon vous semble ! Un lienfort Dans un esprit de simplicité chaleureuse L’authenticité des locaux, en lien fort avec leur territoire et leur histoire, laisse un souvenir impérissable aux visiteurs de passage. À Saint-Martin-de-Belleville, la montagne grandiose et les grands espaces naturels émerveillent à chaque regard. De quoi savourez les plaisirs de la glisse, mais pas que… Des petits plats aux saveurs d’autrefois L’authenticité, les traditions et le patrimoine culinaires sont les clés de voûte de la gastronomie si singulière qu’offrent les restaurateurs du village. Ils cultivent leurs recettes, perpétuent des savoir-faire et travaillent les produits locaux pour le plaisir de vos papilles. Leur passion du goût et leur générosité se retranscrivent dans les plats qu’ils proposent. Vous ne saurez que choisir entre une bonne table du terroir dans l’atmosphère tamisée d’une étable voûtée ou un voyage gustatif étonnant et gastronomique au restaurant 3 étoiles Guide Michelin de l’hôtel & Spa La Bouitte. Du restaurant étoilé à la ferme-auberge, en passant par des établissements chaleureux et conviviaux, le panel est étendu et vous assure de vivre des instants riches en saveurs. La Bouitte*** Le ski sans limite Le jour se lève sur les montagnes enneigées, et dans le calme du matin vous n’avez qu’une hâte, vous jeter à corps perdu sur l’immense terrain de jeu qu’offrent Les 3 Vallées… Chaudement équipé, forfait de ski en poche, votre merveilleuse journée de glisse peut commencer. Chaussez vos skis depuis le centre village et commencez votre aventure par un voyage en télécabine puis télésiège avant de filer sur ces grands espaces sans fin offrant des panoramas uniques. Le bonus ? Des navettes gratuites circulent entre Saint-Martin-de-Belleville et Val Thorens en passant dans les différents villages et hameaux. Vous n’avez plus qu’à vous laisser guider ! À vous les 600km de pistes de ski du plus grand domaine skiable du monde vertes, bleues, rouges et noires… le partage entre chaque niveau est équitable pour que chacun compose l’itinéraire de ses envies. L’expérience estivale Saint-Martin-de-Belleville, la parenthèse respiration de l’été Saint-Martin-de-Belleville La station village a de quoi séduire aussi en saison d'été. Sous le soleil rougeoyant, entourée de pâturages, de forêts de sapin et dépossédée de son manteau de neige, son caractère authentique en dégage un charme d’autant plus puissant. Visiter une ferme d’alpage, profiter de la faune et de la flore lors d’une randonnée, s’essayer au VTT… si les activités sont multiples et variées, entre authenticité et sérénité, elles ont un point commun propre à la station village elles emplissent le visiteur d’un sentiment de plénitude. L’agenda culturel du village ajoute à l’expérience estivale puisque des festivités sont organisées tout l’été pour vivre au rythme des habitants et découvrir patrimoine et coutumes locales. Ainsi chaque année en juin, le rituel ancestral de la montée en alpage des vaches et des chèvres se transforme en véritable fête du village animations, DJ, soirée barbecue, etc.. Plus tard dans l’été, la fête de la bière artisanale a acquis la réputation de faire mousser les rues de Saint-Martin-de-Belleville. À savourer sans conteste ! Le 15 août est quant à lui témoin d’un important pèlerinage au sanctuaire Notre-Dame-de-la-Vie, chef d’œuvre du 17e siècle et classé aux monuments historiques. Saint-Martin-de-Belleville Une station village à portée de main Saint-Martin-de-Belleville est accessible facilement en avion, en train et en voiture. Une arrivée dans l’un des quatre aéroports de Chambéry, Grenoble, Genève et Lyon permet ensuite de relier la station en 2h par la route. Ou vous pouvez opter pour venir en train jusqu’à Moûtiers et terminer votre voyage en bus, en taxi ou véhicule de location pour les 30 minutes de conduite vous menant à votre destination. N’ayez aucune inquiétude quant à la neige... Les véhicules personnels ont tout à fait leur place à Saint-Martin-de-Belleville. Si vous choisissez de venir en voiture, n’ayez aucune inquiétude quant à la neige plusieurs aires de chaînage sont à votre disposition en bord des routes qui accèdent à la station pour que vous puissiez équiper votre voiture en toute sécurité. Côté stationnement, il est gratuit dans le village et soumis à des zones bleues à proximité des commerces. À ce titre, la Maison du Tourisme vous délivre un disque bleu gratuitement. Enfin, le stationnement est libre sur les parkings de la Duche, de Château Feuillet et du Cochet. Venir dans Les 3 Vallées
Merci pour vos messages de soutien et d'adhésion au collectif 20 Décembre 2020, 1852pm Alors que l'année 2021 va être décisive pour la poursuite définitive des travaux du site Notre-Dame des Neiges à Saint-Pierre de Colombier, notre collectif a plus que jamais besoin de prendre encore davantage d'ampleur en nombre d'adhérents. Pour cela,... Lire la suite Le porteur du projet "Tout ce que nous avons planifié jusqu'à présent, c'est dans le respect absolu de la biodiversité" interview Golias 20 Décembre 2020, 1526pm Le magasine Golias a publié en octobre dernier une enquête à charge contre le site de Notre-Dame des Neiges à Saint-Pierre de Colombier. Les personnes initiées aux affaires religieuses et à la politique comprendront immédiatement pourquoi il n'était pas... Lire la suite Le conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes dénonce l'arrêt brutal du chantier décidé par l'Etat en septembre 2020 19 Décembre 2020, 2114pm C'est un premier pas, insuffisant certes, mais c'est un premier pas qui montre que la majorité régionale s'est enfin saisie du sujet et de son impact économique. Madame Massebeuf MoDem, 1ère vice-présidente du conseil régional et 1ère adjointe au maire... Lire la suite Recours "Le permis de construire est tout à fait légal et le droit de l’environnement a été respecté" 19 Décembre 2020, 2109pm Suite au dépôt du recours le 16 décembre dernier, la FMND a publié sur son site le communiqué suivant "Le 15 octobre 2020, le Préfet de l’Ardèche, sous la pression du ministère de la transition écologique, signait un arrêté suspendant les travaux sur... Lire la suite Recours contre l'arrêté de suspension six entreprises se joignent au porteur de projet 19 Décembre 2020, 2057pm L'annonce du dépôt d'un recours contre l'arrêté de suspension des travaux du chantier du site Notre Dame des Neiges a surpris tout le monde et notamment les médias qui avaient annoncé le contraire la veille. Il faut dire que le porteur du projet a attendu... Lire la suite Le site officiel Vatican News évoque le sanctuaire marial de Saint-Pierre de Colombier 13 Décembre 2020, 2226pm Quel rapport peut-il y avoir entre Fouad Hassoun, un jeune Libanais, victime d'un attentat à Beyrouth en janvier 1986 devenu aveugle, Saint-Pierre de Colombier, petit village d'Ardèche et le site officiel d'information du Vatican ? Le rapport ? C'est... Lire la suite Laurent Wauquiez "Je n'aime pas l'environnement idéologique, ça aboutit à des polémiques absurdes" Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes s'est exprimé récemment sur Public Sénat. Deux sujets ont particulièrement retenu l'attention du collectif "Pour notre vallée, la Bourges". Tout d'abord, Laurent Wauquiez a condamné l'écologie érigée en dogme... Lire la suite Le centre de Roybon saccagé, probablement par les "zadistes" ? 3 Décembre 2020, 1933pm La violence et l'intimidation font parties des modes d'actions des zadistes. Anonymes et bien organisés, ils laissent les associations locales revendiquer à visage découvert puis prennent à leur charge le sale boulot. Cela vient de se passer en région... Lire la suite La présidente de la fédération du BTP Drôme-Ardèche "Nous sommes un poids économique important. Une famille sur 10 vit du BTP" 30 Novembre 2020, 2052pm Dans la Tribune du 26 novembre dernier, madame Cécile Gruat, présidente de la fédération du BTP Drôme-Ardèche, s'est à nouveau prononcée pour la reprise du chantier "Je ne veux pas jouer les méchantes, mais certains collectifs arrivent à bloquer des... Lire la suite Le vrai du faux "Non, la passerelle n'est pas dangereuse" Suite à l'étude malhonnête et bâclée réalisée par un universitaire militant voir ici et relayée un peu vite et sans vérifications par La Tribune, nous reproduisons ci-dessous le droit de réponse intégral du maître d'ouvrage voir ici, publié aujourd'hui... Lire la suite Une bien curieuse étude sur la passerelle du site Notre-Dame des Neiges 24 Novembre 2020, 2320pm Quelle ne fût pas la surprise pour le maître d'ouvrage, les architectes et les ingénieurs, ayant travaillé sur la réalisation de la passerelle enjambant désormais la Bourges, de lire dans la Tribune du 19 novembre un article relatant une "étude" surprise... Lire la suite Le président de la CAPEB rend visite aux artisans sur le chantier à Saint-Pierre de Colombier 19 Novembre 2020, 2215pm Après avoir écrit aux élus et à la préfecture pour demander la reprise du chantier [source], Benoit Gauthier, nouveau président de la CAPEB, s'est rendu à Saint-Pierre de Colombier à la demande de plusieurs artisans impliqués dans ce chantier qui représente... Lire la suite A Fessenheim, on sacrifie également des emplois pour des crapauds 5 Novembre 2020, 2210pm La situation semble même encore plus dramatique à Fessenheim qu'à Saint-Pierre de Colombier. La découverte de traces d'ADN du crapaud dénommé le pélobate brun remet en cause l'aménagement d'un site pour des dizaines d'entreprises qui devait compenser... Lire la suite Le vrai du faux retour sur quelques mensonges répétés par les opposants... 22 Octobre 2020, 1134am Suite à l'engagement courageux de plusieurs acteurs économiques pour la défense du projet voir ici, ici, ici , ici , ici, ici, ici et ici, les opposants réitèrent un certain nombre de mensonges. Répéter mille fois un mensonge ou une contre-vérité n'en... Lire la suite Rejoindre le collectif 22 Octobre 2020, 1100am Bien que le collectif ait une origine locale à Saint-Pierre de Colombier, toute personne partageant nos objectifs peut nous rejoindre et nous soutenir. Pour cela, pas de cotisation, pas de bulletin d'inscription... Contactez-nous par le formulaire CONTACT... Lire la suite La Confédération des artisans du bâtiment de l’Ardèche CAPEB demande la reprise des travaux 21 Octobre 2020, 0942am Tout récemment élu président de la CAPEB 07, Benoit Gauthier s'est immédiatement saisi de la suspension inique du chantier du site Notre Dame des Neiges à Saint Pierre de Colombier, qui concerne effectivement de nombreux artisans du bâtiment en Ardèche.... Lire la suite La colère des entrepreneurs prend de l'ampleur "Je ne veux pas d'indemnisation. Qu'on nous laisse faire notre travail tout simplement" Dans le Dauphiné du 19 octobre, José Ferreira, responsable d'une grande entreprise de BTP sur Valence dans la Drôme, explique les raisons de sa colère face à la décision inique et injuste de suspendre le chantier alors même que le permis a été accordé... Lire la suite Aujourd’hui, toutes les entreprises ont repris et toutes ont du travail, sauf celles chargées de la construction à Saint Pierre-le-Colombier L'Echo Drôme-Ardèche revient sur le scandale de la suspension des travaux à Saint Pierre de Colombier [source] "Les professionnels du BTP parés pour la relance Parce que leurs carnets de commandes l’imposaient, ils ont été les premiers à sortir du confinement... Lire la suite La présidente de la fédération du BTP Drôme-Ardèche "Nos entreprises ne sont pas là pour mettre à mal l'environnement" 15 Octobre 2020, 1923pm L'Hebdo de l'Ardèche du 15 octobre 2020 Lire la suite Bientôt plus de sapin de Noël, plus de tour de France, plus de chasse en Ardèche ? 12 Octobre 2020, 2249pm Il existe une véritable volonté chez certains militants radicaux de faire table rase du passé et de nos traditions, sous couvert d'une idéologie écologiste érigée en dogme. Aujourd'hui, ces militants s'en prennent à la construction d'une église à Saint-Pierre... 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Le sanctuaire de Notre-Dame d’Espérance domine et illumine toute la ville de Saint-Brieuc, dans les Côtes d’Armor. Il eut pour origine, vers l’an 1500, un oratoire dédié à Saint-Pierre, agrandi en chapelle ouverte à une dévotion à l’Immaculée Conception. Cette chapelle, après les affres de la révolution, fut rachetée par le maire de la ville, M. Prud’homme. Son propre fils, devenu prêtre, fut à l’origine de la dévotion à Notre-Dame d’Espérance, à la suite d’un vœu fait en 1847 pour la guérison d’un jeune garçon de 7 ans 0 Marie, dit-il, prosterné aux pieds de la Vierge Marie de Saint-Pierre, je n’ai plus rien à vous offrir ;mon cœur, vous l’avez ; des biens je n’en ai pas, ou si j’en ai, ils sont à vous. Accordez la guérison que tant d’âmes pieuses vous demandent, et tous mes efforts tendront à vous faire appeler et à vous faire honorer sous le titre de NOTRE-DAME D’ESPÉRANCE, car une fois de plus, vous aurez prouvé qu’ici on ne vous invoque jamais en vain ». A compter de ce jour, l’abbé Prud’homme employa toute son énergie à promouvoir la dévotion à Notre-Dame d’Espérance. Une Association de prières et de bonnes oeuvres pour le salut de la France fut créée à son initiative, le 25 mars 1848, sous l’invocation et le patronage de Notre-Dame d’Espérance. Elle fut érigée en Archiconfrérie, dès le 8 août de la même année, par Bref du Bienheureux pape Pie IX. L’Archiconfrérie enregistra un nombre considérable d’associés, d’évêques et de fidèles, et s’étendit à la France entière. L’abbé Prud’homme, de son cœur aimant, fit alors jaillir cet admirable cantique à Notre-Dame d’Espérance 1 Souvenez-vous, Marie, Qu’un de nos souverains Remit notre patrie En vos augustes mains. REFRAIN Mère de l’Espérance Dont le nom est si doux, Protégez notre France, Priez, priez pour nous ! 2 La France tout entière A redit ses serments Vous êtes notre Mère, Nous sommes vos enfants. 3 La crainte et la tristesse Ont gagné tous les cœurs, Rendez-nous l’allégresse, La paix et le bonheur. 4 Vous calmez les orages Vous commandez aux flots, Vous guidez aux rivages Les pauvres matelots. 5 Apaisez les tourmentes Qui grondent dans les cœurs, Des passions violentes Éteignez les ardeurs. 6 De la rive éternelle Secondez nos efforts, Guidez notre nacelle Jusqu’aux célestes bords. L’abbé fut également à l’origine de la construction d’une église suffisamment grande et belle pour accueillir tous les pèlerins et faire dire les Messes demandées de toute part. Lors de ses déplacements pour faire connaître l’Archiconfrérie, il insistait également sur la nécessité de la prière pour la Patrie, de la prière nationale, déjà si souvent négligée. A Tours, il rencontra le pieux M. Dupont, qui était également un propagateur de l’Archiconfrérie. Consécration suprême, Notre-Dame d’Espérance fut solennellement couronnée en 1865 en présence de quarante à cinquante mille fidèles. Mais, une nouvelle fois, ce sont dans les épreuves de son peuple que la Vierge Marie manifesta son amour maternel. Ce fut alors que la France était envahie en 1870 par les armées prussiennes et que celles-ci arrivaient aux marches de la Bretagne que prières et cantiques à Marie ne cessaient de monter inlassablement du sanctuaire de Notre-Dame d’Espérance Mère de l’Espérance Dont le nom est si doux, Protégez notre France, Priez, priez pour nous ! Le 17 janvier 1871, sur l’ordre de l’évêque, un voeu en cours fut adressé à Notre-Dame d’Espérance. Le jour même, à Pontmain, pauvre commune de la Mayenne voisine, habitée par de fervents catholiques et un saint prêtre, Notre-Dame apparut aux enfants rassemblés, leur transmettant le Message de l’Espérance Mais priez, mes enfants. Mon Fils se laisse toucher ». Dès le lendemain, les Prussiens, postés sur les hauteurs proches de Laval, se replièrent vers le Mans et, dix jours plus tard, le 28 janvier, l’armistice fut signé. Notre-Dame d’Espérance à Saint-Brieuc et Pontmain avait bien été le salut de la France. Aujourd’hui, alors que la France est à nouveau en très grand péril, prions Notre-Dame D’espérance et Notre-Dame de Pontmain. Venons en nombre prier Notre-Dame d’Espérance, toute l’année, et le 31 mai de chaque année, marqué notamment par une magnifique procession aux flambeaux, instaurée par l’abbé Prud’homme lui-même. Messes Basilique Notre-Dame-de-l’Espérance Place-Saint Pierre - 22000 SAINT-BRIEUC Pour toute correspondance, merci d’écrire à cette adresse 20, rue Vicairie, 22000 Saint-Brieuc Les dimanches et fêtes, Messe à 10h30. Le vendredi, Messe à 12h15. Le 1er vendredi du mois, adoration du Saint Sacrement de 17h30 à 21h. Le samedi, confessions à 10h30, et Messe à 11h30. Renseignements Tel icrsp apostolat Saint Brieuc L’année terrible.— Le voeu du 17 janvier 1871 et l’apparition de Pontmain le même jour Le fondateur de l’Archiconfrérie l’abbé Prud’homme était au comble de ses voeux. Il voyait son oeuvre affermie et sanctionnée par la plus haute autorité qui soit sur la terre ; il voyait les fidèles se grouper en foule sous le manteau de Notre-Dame d’Espérance et accourir à son sanctuaire c’était plus qu’il n’avait espéré. Toutefois, avant de le laisser chanter son Nunc dimittis, Marie voulut elle-même lui apporter une preuve irrécusable de satisfaction, en même temps qu’une solennelle consécration de l’oeuvre qu’il avait entreprise pour sa gloire. C’était à la fin de la guerre franco-allemande de 1870. Ainsi qu’il arrive toujours au moment des grandes calamités, le peuple chrétien assiégeait les églises et multipliait les prières publiques. Écoutons l’historien officiel de Notre-Dame de Pontmain, le pieux Louis Colin Saint-Brieuc aussi, Saint-Brieuc surtout, depuis longtemps déjà était en prières. Dès l’octave de l’Assomption, les fidèles s’y sont mis à genoux. Le mardi 23 août, une neuvaine y était commencée On y chantait entre autres le Christum regem, l’Ave maris Stella, les Litanies de la sainte Vierge, le Da pacem Domine et les couplets du cantique de l’Espérance En ces jours de souffrance, Sauvez-nous du danger ; Epargnez à la France. Le joug de l’étranger. Des mères en alarmes, Raffermissez les cœurs. Venez sécher nos larmes, O Mère des douleurs. La neuvaine finie, une autre avait recommencé, puis une troisième, sans intervalle et sans repos. Les supplications s’étaient ainsi élevées de mois en mois, grandissantes et plus éplorées. Plusieurs fois, au milieu de ces tristes cérémonies, les mobiles bretons s’étaient réfugiés au sanctuaire de l’Espérance. Tantôt ils étaient deux cents et tantôt ils étaient trois cents. Un moment était venu où les exercices de la prière n’avaient plus discontinué. La récitation du rosaire avait lieu d’heure en heure au milieu d’une foule toujours renouvelée de priants. Par intervalles, montait, montait toujours Mère de l’Espérance Dont le nom est si doux, Protégez notre France, Priez, priez pour nous ! Très populaire dans tous les pays où l’Archiconfrérie avait pénétré, ce cantique était connu depuis vingt ans. Presque toutes les villes avaient retenu son refrain mélancolique et éploré s’élevant vers l’avenir, comme ces voix de l’histoire dont on dit qu’elles ont été entendues, à la veille des grands événements du monde. Pendant la guerre, ce fut un redoublement. Devenu national, il éclata subitement un peu partout, sans que l’on pût bien savoir comment et d’où il était venu. Quand décembre arriva, plus terrible et plus sombre, ces neuvaines particulières firent place à une neuvaine générale, celle-ci demandée, non seulement aux affiliés de Notre-Dame d’Espérance que la ville pouvait compter mais à tous les associés du dehors. Un appel fut lancé pour cela aux diocèses non envahis, appel doublé d’une lettre de recommandation de Mgr. David que les Semaines religieuses s’empressèrent de publier. Et la prière, comme une traînée de poudre qui de point en point communique sa flamme à tous les foyers, s’éleva de la sorte en un choeur universel vers le ciel ! ». Le premier appel adressé par M. le chanoine Prud’homme à Mgr. l’évêque de Saint-Brieuc était ainsi conçu Saint-Brieuc, 15 décembre 1870. Monseigneur, Dans votre sollicitude pour l’Église et pour la France vous avez voulu qu’à différentes reprises, depuis le commencement des hostilités, des prières solennelles sous forme de neuvaines et de triduum fussent célébrées dans le sanctuaire de Notre-Dame d’Espérance, berceau et siège de l’Archiconfrérie ou union de prières pour le salut de la France. Votre désir est que ces prières, interrompues depuis huit jours, soient reprises avec encore plus de solennité pendant l’octave de Noël, et que les six derniers jours de cette année 1870 unis aux trois premiers de 1871, voient se tourner la France entière vers le béni sanctuaire qui renferme la statue vénérée, couronnée par Pie IX. Dans votre pensée, cette neuvaine fermant et ouvrant l’année serait une expiation en même temps qu’une supplication offerte au Dieu qui donne la victoire par la Patronne de la France. Lorsqu’en 1848 nous levâmes la bannière de Notre-Dame d’Espérance, tous les diocèses de France, et à leur tête Nosseigneurs les évêques, répondirent à notre appel nos registres contiennent par cent mille des noms appartenant à l’épiscopat et, à toutes les classes de la société. Nous n’avons pu, Monseigneur, informer nos innombrables associés des prières extraordinaires faites ces temps derniers pour la France et l’armée, l’Église et Pie IX, au centre de l’Archiconfrérie. Pour que la France entière pendant cette dernière semaine prie avec nous Notre-Dame d’Espérance, une invitation de votre part suffirait pour généraliser ce mouvement et l’étendre à tous les fidèles. Ce concert unanime de louanges et de supplications vers Celle que nous nommons si justement notre vie, notre douceur, notre espérance, lutterait peut-être le moment de la délivrance et du salut. Et comme notre bien-aimée patrie aura toujours besoin d’un secours d’en haut, plusieurs sans doute continueront d’invoquer journellement Notre-Dame d’Espérance, ajoutant leur nom au nom auguste de Pie IX, à ceux des membres du Sacré Collège, d’un grand nombre de Nosseigneurs les évêques ». Mgr David joignit à ce chaleureux appel la lettre suivante et adressa l’une et l’autre à tous les évêques des diocèses non envahis Monseigneur, Notre héroïque Bretagne ne donne pas seulement son sang à la défense du pays ; elle est agenouillée depuis quatre mois dans ses sanctuaires les plus vénérés, priant avec sa foi héréditaire la Reine du ciel, et sa glorieuse mère sainte Anne. La chapelle de Notre-Dame d’Espérance, bâtie à Saint-Brieuc par la piété des fidèles du monde catholique et le dévouement d’un pieux chanoine dont j’envoie la lettre à Votre Grandeur, est assiégée chaque jour par de nombreux pèlerins. Notre ambition serait de nous sentir unis à vos prières, Monseigneur, et à celles de vos diocésains pendant les six derniers jours de la présente année et les trois premiers de l’année nouvelle. Cette union avec tant de nobles âmes nous serait douce et précieuse ; il nous semble qu’elle obtiendrait du Coeur de Dieu ce que nos supplications isolées n’ont jusqu’ici pu obtenir. Chaque jour on réciterait l’Ave maris Stella suivi de l’invocation Notre-Dame d’Espérance, sauvez la France et priez pour nous ! Dans le cours de la neuvaine on ferait une communion et une légère aumône pour nos pauvres soldats français prisonniers ou blessés. La pensée des douleurs du Souverain Pontife ne se séparerait pas dans nos prières de celle de la France. Nous nous contenterions d’une insertion dans votre Semaine religieuse. Que Votre Grandeur pardonne à nos associés bretons et à leur évêque ce désir, indiscret peut-être, mais sûrement inspiré par leur confiance dans le mérite de vos prières et par leur amour pour l’Église et la patrie. Agréez, Monseigneur, mes plus respectueux dévouements. L’évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, t AUGUSTIN. Saint-Brieuc, le 16 décembre 1870 ». Ainsi se tournaient, à l’heure des suprêmes angoisses, les regards des chrétiens vers Celle dont il avait été dit par Mgr. le Mée, dès 1848, qu’elle sauverait encore UNE FOIS la France ; ainsi montait de toutes parts le cri de la détresse commune Mater sanctœ spei, salva Galliam ! Salus Galliœ ora pro nobis. La situation devenant de plus en plus grave, après la neuvaine finie, la pensée d’un voeu naquit. On eût pu songer tout d’abord à l’adresser au Coeur sacré de Jésus dont la bannière abritait les séminaristes, les zouaves et les soldats. Mais, sur l’ordre de l’évêque, le voeu en cours fut adressé à Notre-Dame d’Espérance. Le 17 janvier, vers cinq heures du soir, la formule en fut présentée au Prélat, qui la souscrivit de sa signature, en l’apostillant d’une chaleureuse recommandation. A six heures, heure à jamais mémorable, qu’il faut retenir, humblement prosternés aux pieds de la glorieuse Madone, les associés de l’Archiconfrérie font le voeu, qui sera envoyé à tous les membres de l’oeuvre et dans tous les diocèses, de lui offrir un étendard qui fera flotter dans les airs l’image de la Madone. Afin, disent-ils, d’obtenir l’intervention de Notre-Dame d’Espérance, et le secours de sa protection contre les fléaux qui nous menacent, nous promettons, lorsque ces grâces auront été accordées, de contribuer, selon nos moyens, au don d’une bannière offerte comme ex-voto. La bannière des nouveaux croisés de la prière était levée à Saint-Brieuc et Marie répondait au moment même à leur attente en apparaissant à Pontmain sur la lisière de la Bretagne. Sous ses pieds se lisait le consolant message Mais priez, mes Enfants Dieu vous exaucera en peu de temps, mon Fils se laisse toucher », quand le curé de Pontmain s’écria " Encore un cantique à la sainte Vierge ! Et soeur Marie-Édouard entonna celui-ci Mère de l’Espérance Dont le nom est si doux, Protégez notre France Priez, priez pour nous ! Au chemin de la gloire, Conduisez nos soldats ; Donnez-leur la victoire Aux jours des saints combats. Et si pour la patrie, Bravant les coups du sort, Ils vont donner leur vie, Oh ! couronnez leur mort. Apaisez les tourmentes Qui grondent dans les cœurs ; Des passions violentes Éteignez les ardeurs. Pendant que ces strophes si touchantes et si éloquentes remplissaient la nuit étoilée, l’Immaculée Vierge, pour témoigner son bonheur d’être saluée Notre-Dame d’Espérance éleva doucement à la hauteur des épaules les mains qu’elle avait tenues abaissées jusque-là. Puis lentement et par un mouvement de grâce inouï agitant les doigts avec cadence sur un clavier, dont l’écho, sans doute au ciel des cieux, se perdait à travers les régions infinies, elle regardait les enfants avec un sourire plus lumineux et plus ouvert que jamais. Voilà qu’elle rit ! voilà qu’elle rit ! » s’écriaient-ils avec véhémence. Et les pauvres petits sautaient et battaient des mains, répétant avec une expression qu’aucune langue ne saurait rendre ici-bas Oh ! qu’elle est belle ! Oh ! qu’elle est belle ! A Li, à Li ; si j’avais des ailes, j’irais à Li à elle… ». Spectacle d’un autre monde que l’oeil des justes contemplera un jour dans la gloire. L’assistance entière priait et riait aux larmes. Ce fut un moment unique dans ce drame divin. Vers la fin du cantique, qui compte huit couplets, l’inscription tout entière pâlit et s’effaça. Un rouleau, couleur du temps, parut courir avec rapidité sur les lettres que les enfants n’aperçurent plus. La banderole blanche s’était repliée sous le rouleau mystérieux, et quand arriva la dernière strophe Au chemin de la gloire Conduisez nos soldats, Donnez-leur la victoire, aucune lettre n’était déjà plus visible le ciel était uni, profond et bleu dans l’immensité ». Dès le lendemain, les Prussiens campés sur les hauteurs voisines de Laval, se repliaient sur le Mans et dix jours plus tard, le 28 janvier, l’armistice était signé. Notre-Dame d’Espérance avait été le salut de la France. Dans les papiers de notre vénéré fondateur, nous avons trouvé une lettre qu’il adressait le 14 mars 1871 à une religieuse de Saint-Thomas de Villeneuve qui lui avait confié la, direction de son âme Avez-vous entendu parler du Voeu que nous avons fait à Notre-Dame d’Espérance le 17 janvier ? Ce jour-là même, peu après l’approbation et la souscription de Monseigneur, la sainte Vierge est apparue dans le diocèse de Laval et elle a souri. Elle a élevé les mains en signe de prières et de protection pendant qu’on chantait devant Elle Mère de l’Espérance, le cantique que j’ai composé en 1848, en fondant notre Union de prières, et qu’on chante maintenant partout. N’est-ce pas un motif de l’aimer de plus en plus et de nous dévouer à son culte et à son oeuvre ? Priez-la pour votre bien dévoué serviteur et père en Notre-Seigneur. P. PRUD’HOMME, ch. ». Presque à la même date, exactement le 17 mars 1871, l’une des promotrices du Voeu, Mme Jeanne du Cleuziou, écrivait à sa belle-soeur, religieuse de la Retraite Nous devons une bien grande reconnaissance à Notre-Dame d’Espérance, car c’est Elle évidemment qui nous a préservés des Prussiens. Une chose remarquable et qui prouve combien la sainte Vierge aime à être invoquée sous le titre de Notre-Dame d’Espérance, c’est son apparition à Pontmain, le jour même et quelques instants après que Monseigneur eût signé et approuvé le Voeu. C’est le 17 janvier, vers 5 heures 1/4, que trois dames et moi, nous étions à l’évêché, et à 6 heures la sainte Vierge apparaissait et témoignait de la joie qu’on lui chantât le cantique propre à l’Archiconfrérie. L’évêque, ainsi que nous tous, avons été frappés de la coïncidence on peut dire miraculeuse… ». Au récit de cet événement merveilleux, l’abbé Prud’homme ne put retenir ses larmes. Dans le sourire qui avait accompagné le chant de son cantique, il voyait la réponse de Marie aux innombrables prières que lui adressaient depuis vingt-trois ans les associés de l’Archiconfrérie. Dès le mois d’octobre qui suivit il se rendit en pèlerinage à Pontmain, interrogea tout à loisir les voyants, le curé, les religieuses qui lui confirmèrent les merveilleuses coïncidences que nous avons racontées plus haut, et eut la joie d’avoir pour servants de messe Eugène et Joseph Barbedette. Jusqu’à sa mort, il vécut de ce souvenir, et ce n’était jamais sans une vive émotion qu’il parlait de ce fait. J. Cadiou ». Le bienheureux pape Pie IX et Notre-Dame d’Espérance Depuis la fondation de l’Archiconfrérie, l’abbé Prud’homme avait le plus vif désir de voir Pie IX, le glorieux Pontife qui, à différentes reprises, avait montré une si grande bienveillance pour l’oeuvre de Notre-Dame d’Espérance. Il confia son projet à Mgr. David qui l’encouragea. Il partit donc pour Rome dans le courant de décembre 1862. Trois fois, il eut l’avantage d’être admis en audience privée. Il commença par s’acquitter de la mission dont l’évêque l’avait chargé, en déposant aux pieds du Saint-Père une large aumône an nom des fidèles du diocèse et des associés. A cette vue, Pie IX s’écrie O mes bons et fidèles Bretons ! Excellent peuple qui, non content de m’avoir donné son sang à Castelfidardo, m’envoie encore avec tant de générosité le prix de ses Sueurs ! ». Puis, sans laisser à l’abbé Prud’homme le temps d’exprimer les sentiments dont il était rempli, le Pape lui parla de l’Archiconfrérie, des fruits qu’elle avait produits, des espérances qu’il fondait sur elle Spes non confundit ! [L’espérance ne trompe pas], répétait-il, marquant ainsi son inaltérable confiance dans la prière adressée au ciel par Marie. Il voulut immédiatement étendre les avantages de l’Association à toutes les nations en recommandant aux associés de ne plus prier exclusivement pour la France, mais pour la paix de tout l’univers catholique. Il s’inscrivit aussi en tête de tout le Sacré Collège sur le registre de l’Archiconfrérie, concéda de nouvelles indulgences à l’oeuvre et au sanctuaire de Notre-Dame d’Espérance, décerna la couronne d’or à la statue vénérée à Saint-Brieuc, et fit don à M. Prud’homme du corps de saint René, martyr des catacombes. Enfin il désira que Notre-Dame d’Espérance eût à Rome sa chapelle et son lieu de réunion. Le général des capucins entra dans les vues du Souverain Pontife et accueillit avec empressement la pensée de consacrer dans son église de l’Immacolata Concezione de la place Barberini, un autel à Notre-Dame. En même temps ses religieux devinrent pour l’Italie les zélés propagateurs de l’Union de prières fondée en 1848. On connut bientôt à Saint-Brieuc l’accueil bienveillant que l’abbé Prud’homme avait trouvé près de Pie IX. Le bruit courut qu’il allait être élevé à l’épiscopat Il était donc dans votre destinée, lui écrivait un de ses anciens professeurs, d’être gâté toujours enfant, écolier de Sainte-Anne, prêtre, chanoine, faut-il ajouter prélat ? Eh bien ! non ; je vous aime trop sincèrement pour vous désirer la mitre… ». Pour lui, il ne songeait qu’à répondre au désir du pape en travaillant à étendre le culte de Notre-Dame d’Espérance. Les nouvelles qu’il recevait de Rome étaient d’ailleurs de nature à l’encourager. Au mois de septembre 1853, le cardinal Patrizi, qui remplissait alors les fonctions épiscopales pour la Ville Éternelle, avait fait afficher et publier un Invito sagro ou lettre pastorale dans laquelle il engageait les fidèles à s’enrôler dans l’Archiconfrérie C’est le dimanche de la Maternité de Marie, écrivait le secrétaire général des capucins, que l’oeuvre a été établie définitivement dans notre église. Pour ce beau jour, saint François semblait avoir oublié sa chère pauvreté. Il lui a fallu subir le luxe des tentures soyeuses, des illuminations splendides. La foule était immense ; c’était un concours qui étonnait, même à Rome, où ces grands spectacles de la piété catholique sont presque quotidiens. A la suite, sont venues les inscriptions ; ce n’est pas par centaines, ni par milliers qu’il faut les compter, mais par dizaines de mille » J. Cadiou ». La Grande Guerre. - Voeu de l’ostensoir La dévotion au pape est une des plus chères traditions de l’Archiconfrérie. A l’exemple de ses prédécesseurs, le nouveau Directeur, le chanoine Gadiou, eut à cœur d’aller déposer aux pieds du Vicaire de Jésus-Christ l’hommage de la vénération et de l’obéissance des associés. Reçu en audience privée par Pie X, il eut la joie de recueillir de ses lèvres des encouragements et d’abondantes bénédictions. A sa prière, le Souverain Pontife n’hésita pas à inscrire son nom sur le Livre d’Or de l’oeuvre, comme l’avait fait Pie IX cinquante ans auparavant, et il ratifia in perpetuum les nombreuses indulgences concédées à l’Archiconfrérie et à la Basilique de Notre-Dame. C’était le 28 février 1913. Un an plus tard, la guerre éclatait soudain. L’évêque de Saint-Brieuc, Mgr Morelle, dès le 5 août, adressait à son peuple une éloquente lettre pastorale qui se terminait ainsi A l’instar de ce qui s’est fait si heureusement en 1870, des prières spéciales seront faites sans interruption dans la Basilique de Notre-Dame d’Espérance. Déjà une neuvaine préparatoire à la fête de l’Assomption s’ouvrira le 6 août. Que la Vierge si vénérée à Saint-Brieuc et qui nous a fait sentir si efficacement sa protection pendant l’année terrible soit aujourd’hui encore notre bouclier ». C’était répondre aux voeux intimes des fidèles. Depuis le jour où le tocsin lugubre annonça la mobilisation générale, la foule ne cessa d’envahir la Basilique. C’était un va-et-vient ininterrompu de femmes et d’enfants en pleurs, de jeunes hommes émus, de soldats. Ceux-ci demandaient des médailles-scapulaires, ou faisaient brûler des cierges, et surtout cherchaient à mettre ordre aux affaires de leur conscience. Pendant des semaines et des semaines, les confessionnaux et la table sainte étaient littéralement assiégés. Les régiments partis, ceux qui restaient, les pères et les mères de famille, les épouses, les soeurs et les enfants sentaient le besoin de chercher auprès de Marie la consolation et l’espoir. A toute heure du jour, le Rosaire était récité à haute voix. Et le soir venu, une cérémonie plus solennelle réunissait aux pieds de Notre-Dame une foule que la pieuse enceinte ne pouvait contenir. En dépit de toutes les prévisions, les hostilités se prolongeaient ; la lutte semblait se stabiliser, jetant dans l’angoisse toutes les âmes françaises. C’est alors que, cédant à des sollicitations qui venaient de toutes parts, l’évêque de Saint-Brieuc résolut de refaire le geste de nos pères, lors de la guerre de 1870. Il convoqua les fidèles à Notre-Dame d’Espérance le 2 février 1915 et dans un éloquent discours il donna le vrai sens à la cérémonie religieuse et patriotique qu’il avait provoquée Mes Frères, l’assemblée imposante que vous constituez dans cette Basilique trop étroite pour contenir vos foules, écrit ce soir dans les annales religieuses du pays une page mémorable. L’angoisse qui étreint vos âmes, le secours que vous venez chercher sous ces voûtes, l’espérance que vous poursuivez, donnent à cette cérémonie une singulière éloquence. L’angoisse qui étreint vos âmes, elle ne date pas d’aujourd’hui. Elle est vieille de plus de six mois, et elle hante vos pensées et le jour et la nuit. C’est une angoisse commune à toutes nos âmes la Patrie est envahie ; son sol sacré est foulé aux pieds par des armées barbares, et notre âme en est déchirée et nos cœurs en sont troublés c’est l’angoisse patriotique commune à toutes les âmes françaises. L’angoisse, je viens de le dire c’est elle qui tourmente vos âmes et les amène dans cette basilique. Qu’êtes-vous venus y chercher ? Vous êtes venus y chercher un secours, un encouragement, un exemple. Votre foi ne vous a pas égarés Regardez ce grand crucifix c’est tout à la fois un drapeau et un champ de bataille. C’est un drapeau, un drapeau glorieux, rougi non pas seulement d’un sang humain noble et généreux, mais d’un sang divin. C’est un champ de bataille, car c’est là, sur la croix, que s’est livré entre la vie et la mort, entre la vérité et l’erreur, entre la justice et le crime, un combat décisif et victorieux. Mais à côté de cette force où l’âme chrétienne vient se retremper, vous cherchez quelque chose de plus doux et de plus attirant l’espérance ! Elle est bien longue, cette guerre, et humainement parlant rien ne permet d’en prévoir le terme. Quels ravages elle causera encore ; quelles ruines elle fera encore ; et surtout, quels flots de sang couleront encore ?… Et alors vous vous êtes demandé s’il n’y avait pas quelque part, sinon sur la terre, au moins dans le ciel, une puissance miséricordieuse capable de hâter le terme de ce carnage. Et vous vous êtes souvenus d’une belle page de notre histoire briochine. Je ne vous la raconterai pas ; on vous la rappelait naguère ici même, et vous la connaissez mieux que moi. Il y a un quart de siècle, que, gravissant pour la première fois la colline où vous avez élevé cette basilique, cette histoire m’était racontée par un prêtre vénérable qui dirigeait mes premiers pas sur cette terre, qui devait devenir la patrie de mon adoption et de mes affections. La France a déjà vécu des heures douloureuses elle a vu cette année qui a gardé dans l’histoire le nom d’ année terrible ». Déjà les teutons se sont acheminés vers la Bretagne. Ils allaient en souiller le sol lorsque des femmes généreuses eurent la pensée de venir au pied de la Madone y faire une prière publique, un voeu solennel, pour déterminer une intervention en faveur du pays. Ce fut le 17 janvier, à cette heure, 6 heures du soir. Or pendant qu’elles priaient ici, à la même heure, à Pontmain, la Vierge apparaissait et voici le message qu’elle apportait Priez, Dieu va bientôt vous exaucer mon Fils se laisse toucher ». Et à la même heure, l’armée de l’envahisseur rebroussait chemin la Bretagne était sauvée ! Bientôt après, la guerre était terminée. C’est ce souvenir qui vous appelle ici ce soir. Vous avez médité de venir apporter à la Vierge de vos espérances le même hommage que vos ancêtres. J’ai voulu que ce projet fût longuement médité, afin que vous ayez le sentiment plus profond de la nécessité d’une intervention surnaturelle. Mais l’heure est venue. Dans un instant, agenouillés tous ensemble aux pieds de Notre-Dame, nous lui promettrons de lui être plus fidèles que jamais. Vos mères, Mesdames, ont été exaucées. Je les ai connues la génération qui a prié ici en 1871 était encore debout quand je suis arrivé dans ce pays. C’étaient des femmes infiniment respectables, d’une correction de vie à nulle autre pareille, d’une austérité de moeurs parfaite, qui, au foyer, exerçaient par l’ascendant de leur vertu une véritable royauté, qui avaient conscience du devoir sacré de la maternité et élevaient leurs enfants dans les traditions de la foi bretonne et le culte de l’honneur. Voilà pourquoi elles ont été exaucées. Mesdames, vous êtes leurs filles, les héritières de ces vertus. Mais, parce qu’il faut qu’un voeu ait un corps, une expression sensible, nous promettons à la Vierge Marie que si la paix nous est accordée par la victoire de nos armées qui ne combattent que pour la justice et pour la liberté nous, ferons deux choses D’abord, un pèlerinage solennel sera organisé pour venir dans cette enceinte ou plutôt dans cette ville, car l’enceinte de cette Basilique sera trop étroite, apporter à la Vierge de nos espérances l’hommage de nos religieuses et filiales gratitudes. Puis, de même que celles qui sont venues avant nous et ont connu les angoisses où nous sommes, ont offert à la Vierge une bannière comme l’expression visible de leurs sentiments, nous lui offrirons un ostensoir dans lequel Celui qu’Elle a donné au monde bénira les foules qui viendront s’agenouiller au pied de cet autel. Et alors, quand dans un instant, au nom de tous, j’aurai prononcé le voeu, nous nous relèverons avec plus de confiance, et c’est avec plus de foi et d’amour que jamais que nous redirons le cantique si cher à cette cité et si cher à vos cœurs Mère de l’Espérance Dont le nom est si doux, Protégez notre France, Priez, priez pour nous ! » Aussitôt après ce discours, Mgr. Morelle, d’une voix forte et émue, prononça la formule de la Consécration et du Voeu à Notre-Dame d’Espérance, dont voici le texte 0 Notre-Dame d’Espérance, avocate et secours des chrétiens, vous qui, au 17 janvier 1871, nous avez une première fois délivrés de l’invasion prussienne, nous vous consacrons notre pays, notre armée, nos familles, nos personnes, notre avenir. Nous sollicitons ardemment votre intervention toute puissante et votre miséricordieuse protection contre les fléaux qui nous menacent. Si la France est victorieuse de l’horrible guerre que nous subissons, nous promettons de contribuer, selon nos moyens 1° A un grand pèlerinage d’actions de grâces qui aura lieu en votre honneur à Saint-Brieuc ; 2° Au don d’un ostensoir qui sera offert en ex-voto à votre Basilique et qui redira aux âges futurs que vous avez daigné exaucer notre confiante prière. Notre-Dame d’Espérance, Salut de la France, priez pour nous ». Tour à tour, Mgr. Morelle convoque à la Basilique de l’Espérance les réfugiés, les veuves, les mères chrétiennes, les Enfants de Marie et surtout les Belges dont il préside toutes les réunions et que ranime la parole éloquente d’un des leurs, devenu chapelain de la Basilique, M. l’abbé Schrygens. La guerre devait durer quatre longues années, multipliant les deuils, énervant les courages les mieux trempés, déconcertant les plus habiles tacticiens. Enfin, à l’automne de 1918, l’aube de la délivrance s’annonça. En quelques semaines, l’ennemi désemparé recula et, le 11 novembre, il suspendait les hostilités. La guerre était terminée ; la France en sortait victorieuse et rentrait en possession des deux provinces violemment arrachées par le traité de 1871. Aussi avec quel frémissement de fierté, le 31 mai 1919, Mgr. Morelle enlevait-il à la bannière d’Alsace-Lorraine que possédait Notre-Dame d’Espérance le voile de crêpe noir qu’elle portait depuis cinquante ans. Ce fut seulement le 8 septembre 1920 que l’évêque de Saint-Brieuc put réaliser la promesse du 2 février 1915, mais il le fit avec une magnificence et un éclat dont le souvenir se perpétuera. Dans une lettre pastorale, hymne splendide de gloire en l’honneur de Notre-Dame d’Espérance, il convia tout son diocèse à cette grande manifestation, et, le jour venu, il eut la joie de voir à ses côtés pour glorifier la Reine du Ciel sept prélats, dont l’un, ancien chapelain de la Basilique, Mgr. Florent de la Villerabel, aujourd’hui évêque d’Annecy, chanta la messe pontificale sur le parvis de l’église Saint-Michel, en présence d’une foule de vingt à trente mille pèlerins. La journée entière s’écoula en cérémonies et en processions. A la clôture, l’évêque de Saint-Brieuc ne put résister au besoin d’épancher son cœur dans celui de ses enfants En des heures angoissées, dit-il, vous aviez fait un voeu à Marie. En ce jour splendide et heureux, vous l’avez accompli magnifiquement. Vous lui aviez fait une promesse ; vous venez de la remplir. Mais si ce Pardon du voeu a été l’expression et la manifestation de votre reconnaissance et de votre piété à l’égard de Marie, il ne doit pas en marquer le terme. Qu’il soit au contraire le début d’un pacte nouveau. Persévérez dans votre dévotion à Notre-Dame d’Espérance. Elle sera une source toujours ouverte et inépuisable de bénédictions célestes pour vous et vos familles. La France elle-même en recueillera les bienfaits ». L’ex-voto du Voeu promis à la Basilique le 2 février 1915, fut solennellement béni au cours de cette cérémonie. Sorti des ateliers d’Armand Caillat, de Lyon, il constitue une oeuvre d’art remarquable. L’ostensoir est entièrement consacré à la gloire de la très sainte Vierge et plus spécialement de Notre-Dame d’Espérance. Son pied à huit lobes repose sur quatre empattements et à reçu quatre scènes Sur la face, glorification de Notre-Dame d’Espérance au sein d’un vol d’anges ; au revers, Notre-Dame de Pontmain 1871 ; à gauche et à droite, le Couronnement de Notre-Dame d’Espérance par Sa Grandeur Mgr. David 1865 et le voeu solennel de Saint-Brieuc prononcé par Sa Grandeur Mgr. Morelle 1915. Au-dessus de chacune de ces scènes sont placées respectivement les armoiries de l’Archiconfrérie de Notre-Dame d’Espérance, de Sa Sainteté Benoît XV, de Sa Grandeur Mgr. Morelle et enfin de la ville de Saint-Brieuc. Ces scènes sont traitées en émaux champlevés et les personnages s’enlèvent en or à traits d’émail sur fond d’émail ivoire rehaussé de rinceaux fleuris sur colorations nuancées ; elles sont encadrées de larges bandes ogivales ornées, traitées elles-mêmes en émail de tons variés. Des motifs granulés sent ciselés sur le plat des lobes du pied, une couronne étoilée le termine. Au-dessus s’élève la tige semée de motifs granulés. A son noeud sont disposés quatre médaillons contenant deux monogrammes du Christ et de la Vierge. Au sommet de la tige s’élancent deux crossettes dont les volutes enlacent chacune deux ancres croisées, traitées en vieil argent imitant l’acier et emblème de Notre-Dame d’Espérance. Nous arrivons à la custode devant contenir la Sainte Hostie elle est entourée d’un cercle d’émail au centre d’une vaste rosace à huit compartiments formés de huit arcades ogivales supportées par d’élégantes colonnettes d’or. Dans chaque arcade un sujet nous voyons l’Annonciation, la Visitation, la Nativité, la Présentation au Temple, Jésus au milieu des Docteurs, la Communion de la Vierge, l’Assomption, son Couronnement dans le Ciel. Tous ces sujets sont traités comme ceux du pied et comme les médaillons du noeud et celui de la croix. Des ogives irradient des fleurs de lis et des palmettes granulées, émaillées de tonalités très douces et comme lumineuses, se détachant sur l’or de la gloire dont les rayons semés de blé alternent avec des rinceaux perlés, cloués de fleurettes bleu pâle. La Croix enfin surmonte l’ensemble, portant à son centre l’étoile des armoiries de Notre-Dame d’Espérance. L’oeuvre est semée de pierreries dues à la générosité des fidèles. ». J. Cadiou ». Biographie de l’abbé Paul-Marie Prud’homme 1812-1882 Saint Brieuc Tréguier catholique Paul Marie Prud homme Site à consulter info Bretagne Saint Brieuc Notre Dame d Espérance info Bretagne Saint Brieuc Notre Dame d Espérance 7
Version imprimable ici 6ème Dimanche de Pâques/C – 22 Mai 2022 La première raison de nous réjouir, nous dit l’Évangile, c’est la présence du Christ auprès de ses disciples par son Esprit, Christ greffé, relié à l’amour du Père. Si quelqu’un m’aime il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui nous nous ferons une demeure ». En Jésus, le Père nous a dit tout ce qu’Il avait à nous dire ». Saint Jean-Paul II. Le Christ est dans la joie du Père. A la veille de l’Ascension, le départ de Jésus de cette terre est compensé par l’envoi de l’Esprit-Saint, le Défenseur qui nous rend forts pour témoigner et vivre avec l’audace de la foi. Il faut que je vous soustraie mon visage pour que vous ayez mon âme », parole forte de Paul Claudel qui traduit bien la présence réelle du Seigneur. Je vous laisse la paix, Je vous donne ma paix, ce n’est pas à la manière du monde que Je vous la donne », nous dit Jésus. Dieu se fait enseignant Il illumine l’esprit de chacun, y répand la clarté de sa connaissance, mais à cette condition d’ouvrir la porte de son cœur pour accueillir la clarté de sa grâce divine ». Saint Ambroise, évêque de Milan – IVème siècle. Ayons cette soif de Dieu et d’absolu qui nous fait chanter l’action de l’Esprit ! Amen, Alléluia ! L’amour ! Beau sujet pour une épreuve de philo » au Bac… Dans le monde grec et romain de l’antiquité, il y avait des maîtres de Sagesse qui enseignaient une doctrine morale ou philosophique. Dans l’Évangile, Jésus a le titre de Maître et Seigneur » car il enseigne, non pas à la manière des scribes, mais en homme qui a autorité. Il est le Saint de Dieu ». Marc 1-21-28 Je vous donne un commandement nouveau c’est de vous aimer les uns les autres », nous dit Jésus. Ce n’est pas une dissertation professorale, mais un appel à la conversion. Comme Je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres ». Le cœur de Jésus nous irrigue de son amour. Il s’agit, pour nous, de nous laisser aimer tels que nous sommes par le Christ afin de pouvoir aimer à notre tour. L’amour fraternel est un chemin sur lequel nous marchons pas à pas, jour après jour. Se savoir aimés de Dieu, du Seigneur Jésus, et vivre de l’amour fraternel, sont des richesses à partager. A ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples si vous avez de l’amour les uns pour les autres ». C’est en aimant les autres que l’on se construit. Jean-Marc Boissard, prêtre Agenda Jeudi 19 mai chapelle sainte Colette 17h00 Chapelet Samedi 21 mai Corbie – 16h – mariage de Manuel Maret et Juliette Lestienne Corbie – 17h15 – Baptêmes de Abby Alavoine et Elisabeth Schoorens-Vallier Samedi 21 mai Vecquemont – messe à 18h30 Dimanche 22 mai Corbie – Professions de Foi – et Villers-Bretonneux – messes à 10h30 Mardi 24 mai Chapelle Ste Colette – 8h30 Laudes – 17h30 -messe et Adoration EucharistiqueAnniversaire de la canonisation de Sainte Colette – 24 mai 1807 – Mardi 24 mai répétition chorale Mercredi 25 mai 17h -réunion des personnes pour l’accueil à la maison paroissiale de CorbieMercredi 25 mai 17h – chapelet à Vaire sous CorbieMercredi 25 mai éveil à la foi Jeudi 26 mai Fête de l’Ascension – une seule de messe de secteur à 10h30 à Corbie Samedi 28 mai Corbie – 11h – Baptêmes de Marius Peillieux- Nélio et Raphaël Minot Samedi 28 mai Beaucourt-sur-l’Hallue – 16h – mariage de Matthieu Poulain et Noémie Loth Samedi 28 mai Fouilloy – 16h – mariage de Sébastien Coune et Erell Blois Samedi 28 mai Franvillers– 18h30 – messe Dimanche 29 mai Daours -Professions de foi- et Villers-Bretonneux – Premières communionsEucharistiques – messes à 10h30. Veilleurs solidaires Viens, Saint-Esprit » Toi qui suscites de nouvelles langues et mets des paroles de vie sur nos lèvres, préserve-nous de devenir une Église-musée, belle mais silencieuse, avec un grand passé mais peu d’avenir. Viens parmi nous, pour que dans l’expérience synodale, nous ne nous laissions pas envahir par le désenchantement, que nous n’édulcorions pas la prophétie, que nous ne réduisions pas tout à des discussions stériles. Viens, Esprit Saint d’amour, ouvre nos cœurs à l’écoute. Viens, Esprit de sainteté, renouvelle le saint Peuple fidèle de Dieu. Viens, Esprit créateur, renouvelle la face de la terre ». PAPE FRANÇOIS Mois de mai, mois de Marie, prions-la RASSEMBLEMENT DES COLLÉGIENS de la 5ème à la 3ème à Longueau – FORT MANOIR du 26 au 28 MAI – PONT de l’ASCENCION- venir avec son tapis de sol et son duvet, ses couverts dans une boîte alimentaire et son pique-nique pour le premier soir. S’inscrire sur place.
notre dame des 3 vallées année c