Lesfilières de la viande: 2000: Christine Berthollier: Fred et Jamy: Depuis un élevage, présentation des races de viande bovine que nous consommons ; comment les soigne-t-on et les nourrit-on ? Les produits laitiers: 2000: Christine Berthollier: Sabine et Jamy: La santé vient en mangeant ! Les secrets du chocolat: 2011: Yann L'Henoret: Sabine et Jamy: Les trésors des salins du midi:
Ausommaire : «Destination». Fred et Jamy nous font découvrir le Stade de France et son architecture très moderne - «Mission» : Fred nous guide à travers cet
Ensuivant le cirque Gruss, nos sorciers nous font découvrir l'univers magique et rigoureux du cirque. Nous assisterons à l'entraînement des acrobates et des
Vidéode C'est pas Sorcier en replay et à la demande, publiée le 04/06/2013 QuozNetwork. Forums; Chat Revoir tous les épisodes de C'est pas Sorcier C'est pas Sorcier C'est pas sorcier -ESTUAIRE DE LA GIRONDE Magazine d'informations - Vu sur France 3 Publié le 04/06/2013. Cliquez sur l'image pour déclencher la lecture de la vidéo. Vidéo de "C'est pas Sorcier" en replay
Home/ Series / C'est pas sorcier / Aired Order / Season 2000 / Episode 6 Les filières de la viande Fred et Jamy nous offrent un petit éclaircissement sur la viande que nous mangeons. Ils se sont rendus dans un élevage afin de nous expliquer quelles races de viande bovine nous consommons et de quelle manière on les soigne et on les nourrit. Ils nous expliquent ensuite
Alimentaire les filières de la viande pas chère. il y a 11 ans; Temps de lecture : 1 minute; par Gilbert; Ce dimanche, sur M6 lors de l’émission “Capital ” sera abordé le thème de la filière viande. Alimentaire : les filières de la viande pas chère
avec: Frédéric Courant, Jamy Gourmaud, Sabine Quindou Fred et Jamy offrent un éclaircissement sur la viande consomée. Ils se rendent dans un élevage pour distinguer les différentes races de viande bovine et expliquent le processus de mise sur le marché, depuis l'abattoir jusque dans les assiettes. Accueil France 3 C'est pas sorcier Saison 1
2103.2017 - La chaine officielle de l'émission de France 3.C'est pas sorcier, le magazine de la découverte et de la science.Fred et Jamy nous offrent un petit éclairciss Datenschutz. Pinterest. Entdecken. Verwende die Pfeile nach oben
Vousvoici dans un grand centre commercial de Londres. Il y a du monde quasiment tout le temps et des commerces à en perdre la tête. S'étendant sur 5 étages, vo Il y a du monde quasiment tout le temps et des commerces à en perdre la tête.
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Ռаቴ нтክσխбፗςοጬ. ዡμιтጬጅо еቸувеժէ ձеклըሜոςሷ аբирիфо. Uw96o. Une centaine d’exposants locaux et étrangers sont attendus. Les professionnels marocains veulent proposer plus de produits à valeur ajoutée. Augmenter et consolider les débouchés à l’étranger. C’est l’objectif de l’édition 2015 de MaroCarne&Milk, salon professionnel des filières des viandes rouges et du lait qui se tiendra du 2 au 4 décembre à Casablanca. Organisé par la fédération interprofessionnelle des viandes rouges Fiviar et la fédération interprofessionnelle marocaine du lait Fimalait, ce salon, qui en est à sa troisième édition, est un rendez-vous de référence s’adressant aux opérateurs des deux filières, qu’ils soient éleveurs, importateurs, distributeurs, fabricants de matériels, d’intrants ou transformateurs de lait et de viande. Si, lors de l’édition de 2013, 40% des exposants provenaient des pays européens Allemagne, Pays-Bas, France, Espagne, Belgique, Italie, les organisateurs entendent, pour la présente, attirer des exposants de l’Afrique de l’ouest, notamment du Gabon, du Mali et du Niger. Des campagnes d’information sont programmées dans ces pays en vue de les sensibiliser au savoir-faire marocain en matière de production animale. Diversification de l’offre En plus de l’exposition qui réunira une centaine de professionnels locaux et étrangers, il est prévu des conférences et des ateliers traitant des problématiques sur les produits animaux dans le système alimentaire et nutritionnel des consommateurs, le profil des consommateurs et la sécurité sanitaire à travers la traçabilité des produits. Ces conférences permettront aussi de présenter les deux filières qui bénéficient, dans le cadre du Plan Maroc Vert, de programmes d’accompagnement en vue d’un développement à l’horizon 2020. Pour les viandes rouges, le plan vise à dynamiser toutes les activités en amont et en aval de la filière. Les actions devraient se traduire par une augmentation de la production. Il est ainsi attendu 612 000 tonnes en 2020 pour un chiffre d’affaires de 35 milliards. La stimulation de la consommation est également visée à travers une plus grande valorisation de la production des viandes et une diversification de l’offre. Actuellement, la consommation moyenne se situe à 14,2 kg par an et devrait atteindre 17,3 kg en 2020. La filière laitière, qui compte 300 000 vaches laitières et 1,2 million de têtes de femelles productrices, 2 700 centres de collecte de lait et 82 usines laitières, devrait également se transformer. Placée au cœur des priorités du PMV, elle devrait voir, grâce à l’amélioration génétique du cheptel, l’intensification de l’insémination artificielle et l’encadrement des fermes, ses performances s’améliorer. Ainsi, en 2020 la production atteindra 4 milliards de litres contre 2,7 milliards en 2015. La consommation également suivra cette tendance puisque les professionnels prévoient son alignement sur les normes internationales, soit 90 litres par habitant et par an. Le chiffre d’affaires passerait de 20 à 38 milliards de DH.
A la suite de la polémique née de sa thèse Représentations sociales de la sorcellerie AZE chez les fon du Sud-Bénin », soutenue mercredi 10 novembre 2021, le journaliste et écrivain Florent Hessou a réagi ce vendredi 12 novembre 2021. Sur les réseaux sociaux, les gens ont tellement écrit. C’est normal, le sujet s’y prête. Je ne suis pas un sorcier. Je ne suis pas allé là où les sorciers dépècent leurs viandes, mais j’ai travaillé sur les représentations sociales. C’est-à-dire, ce que les Béninois pensent de la sorcellerie », a réagi Dr Florent Hessou au sujet des commentaires sur les Représentations sociales de la sorcellerie AZE chez les fon du Sud-Bénin », soutenue le 10 novembre 2021 au Département de Sociologie et Anthropologie de l’Université d’Abomey-Calavi UAC. Il a déploré le terme ’azétologie ’ utilisé pour désigner son travail de recherche. La sorcellerie doit être vue sous l’angle de la science, selon Dr Florent Hessou. Tout le monde dit que la sorcellerie est mauvaise. Mais est ce qu’il y a un concept au monde qui soit à 100% négatif, sans aucune positivité ? », s’est interrogé Dr Hessou. M. M. ; L'information en temps réel 12 novembre 2021 par Le président Patrice Talon en visite en France à fin août 19 août 2022 par Ignace B. Fanou, Marc Mensah Le chef de l’Etat béninois Patrice Talon se rendra à Paris France le 29 ... Lire la suite Deux présumés voleurs de sucre arrêtés à Bembèrèkè 19 août 2022 par F. Aubin Ahéhéhinnou Deux hommes ont été arrêtés mercredi 17 août dernier à Guessou-sud, une ... Lire la suite Un conducteur de moto meurt en percutant un camion 19 août 2022 par Marc Mensah Un homme à moto, la soixantaine, est mort dans un choc avec un camion ... Lire la suite La liste des encadreurs culturels admissibles 19 août 2022 par Akpédjé Ayosso Le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts a rendu publique ... Lire la suite Une cornée bioartificielle rend la vue à des aveugles 19 août 2022 par Judicaël ZOHOUN Dans une étude pilote, la cornée bioartificielle a permis de rétablir la ... Lire la suite L’ex ministre Padonou Djidjoho n’est plus 18 août 2022 par F. Aubin Ahéhéhinnou L’ancien ministre de l’éducation nationale de feu général Mathieu Kérékou, ... Lire la suite Abdoul Kader Alidou de l’UNIPAR n’est plus 18 août 2022 par Akpédjé Ayosso L’ex chef service matériels de l’Université de Parakou Abdoul Kader Alidou ... Lire la suite 1204 futurs soldats béninois en formation 18 août 2022 par Marc Mensah Le Centre de Formation Militaire de Bèmbèrèkè CFMB accueille depuis ... Lire la suite Un audit pour vérifier la gestion de l’ancien maire de Bohicon 18 août 2022 par F. Aubin Ahéhéhinnou La gestion de l’ancien maire de Bohicon, Luc Atrokpo, sera bientôt ... Lire la suite Karamatou Fagbohoun quitte le Bloc Républicain 18 août 2022 par F. Aubin Ahéhéhinnou Vague de démissions au sein du parti Bloc Républicain BR à quelques ... Lire la suite L’Armée alerte sur l’usage frauduleux de ses attributs 18 août 2022 par Marc Mensah Des individus mal intentionnés utilisent l’identité et les attributs des ... Lire la suite Les journalistes du Bénin raflent 5 des 6 prix 18 août 2022 par Marc Mensah Les six lauréats de la 5ème édition du Concours régional de reportage ... Lire la suite Liste des 350 personnes graciées par le Chef de l’Etat 17 août 2022 par Akpédjé Ayosso Le chef de l’Etat Patrice Talon a gracié 350 détenus à l’occasion du 62e ... Lire la suite Jean-Michel Abimbola en route vers un autre parti 17 août 2022 par F. Aubin Ahéhéhinnou Plus d’un ans après sa démission du parti Bloc Républicain BR, ... Lire la suite
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Alors que la France monte au créneau contre les quotas de viande prévus au sein de l’accord UE/Mercosur, elle programme dans le même temps la ratification du CETA, pourtant dénoncé par les producteurs de viande bovine. Les producteurs de viande bovine en France sont vent debout contre les accords de libre-échange négociés par la Commission européenne, craignant la concurrence déloyale des pays tels que l’Argentine, le Brésil ou encore le Canada. Alors que les négociations vont bon train avec les pays du Mercosur Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay, plusieurs États membres ont pressé la Commission de conclure ces pourparlers commerciaux. Ils sont ainsi 7 États membres à avoir envoyé une missive à Bruxelles pour réclamer l’aboutissement rapide des discussions. À contre-courant, Paris a exprimé cette semaine aux côtés de l’Irlande, de la Pologne et de la Belgique sa préoccupation quant à cet accord commercial et à ses répercussions sur leurs secteurs agricoles, qui seraient exposés plus frontalement à la concurrence des producteurs argentins et brésiliens. L’effet cumulé des différents quotas négociés au sein des différents accords de libre-échange signés par l’Union européenne pourrait au final déstabiliser la production et le secteur agricole », ont déploré les quatre chefs d’État et de gouvernement. Quotas de viande Parmi les points de vigilance soulevés dans le courrier figurent les quotas de bœuf, de volaille, de sucre et d’éthanol, la qualité des produits agricoles exportés en Europe, en particulier de la viande ou encore les contrôles aux frontières. C’est en particulier sur la viande que les inquiétudes sont les plus vivaces, car le Brésil et l’Argentine sont de gros producteurs. On veut que la viande bovine ne fasse pas partie du paquet des négociations avec le Mercosur », affirme un porte-parole de l’Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes Interbev. Dans la loi française, on nous demande de monter en gamme dans la façon dont nous produisons de la viande bovine, et le consommateur veut des engagements sur l’environnement et le bien-être animal, etc. On ne peut pas de l’autre côté ouvrir les portes à des importations qui ne respectent aucun de ces critères de qualité », poursuit-il . Qualité de la production Les inquiétudes sur écarts de qualité de production entre l’UE et les pays du Mercosur se sont accentuées depuis l’élection du président d’extrême droite, Jair Bolsonaroa, au Brésil. Ce dernier a déjà permis l’homologation de 152 pesticides auparavant interdits, et proscrits en grande partie au sein de l’Union européenne. Outre le recours extensif aux intrants chimiques, les conditions de production de viande sont très éloignées des standards européens. Les bœufs aux hormones sont exclus des quotas certes, mais tout le reste y est nourriture aux OGM de cultures issues de la déforestation, antibiotiques utilisés comme activateurs de croissance, etc. » rappelle le porte-parole d’Interbev. Aujourd’hui, l’élevage de bétail est responsable de 80 % de la déforestation de l’Amazonie brésilienne, qui abrite 40 % des forêts humides restantes dans le monde. Au Brésil, les normes environnementales, sanitaires et phytosanitaires imposées aux modèles de production sont inférieures à celles appliquées en Europe », s’indigne le principal syndicat agricole européen Copa-Cogeca, dans une lettre ouverte. Les agriculteurs européens peuvent […] assumer la mise en œuvre de mesures ambitieuses pour s’adapter au changement climatique […].Toutefois, cela ne sera possible que si l’UE ne mine pas leurs efforts en tolérant les importations de produits provenant de pays qui encouragent la déforestation et soutiennent des pratiques agricoles qui ne sont pas acceptées au sein de l’UE », a rappelé Pekka Pesonen, Secrétaire général du Copa et de la Cogeca. Nous avions déjà beaucoup de raisons de nous inquiéter des conséquences de cet accord sur l’environnement, le climat, la santé, les droits des travailleurs ou encore l’agriculture européenne. L’élection de M. Bolsonaro à la tête du Brésil a encore aggravé ces craintes », explique Aurore Lalucq, économiste et eurodéputée française du groupe S&D. Le CETA en embuscade En parallèle de l’accord avec le Mercosur auquel la France s’oppose, avec peu d’alliés, la ratification du CETA, l’accord de libre-échange entre l’UE et le Canada, a été annoncée. Le texte de ratification devrait passer devant les députés de l’Assemblée nationale le 17 juillet. Le CETA était entré en vigueur en septembre 2017, mais la France ne l’a toujours pas ratifié en raison de certaines inquiétudes notamment face à la concurrence que le bœuf canadien pourrait créer sur le marché français. À l’occasion d’une visite du Premier ministre canadien Justin Trudeau en France le 7 juin, Emmanuel Macron avait affirmé que le déferlement redouté de viande bovine canadienne sur le marché français n’avait pas eu lieu. Après presque deux ans de mise en œuvre provisoire, le bilan du CETA est positif, la déstabilisation économique qui avait été crainte par certaines filières agricoles sensibles n’a pas eu lieu, en particulier les importations de viande bovine », avait alors soutenu Emmanuel Macron. Les éleveurs s’étaient déjà érigés contre le CETA, qui ouvrait la porte à une concurrence déloyale de la viande canadienne, où l’utilisation d’hormones pour l’engraissement du bétail est autorisée. Mais la volonté du gouvernement de ratifier définitivement le CETA est mal comprise par la filière. Il est vrai qu’il n’y a pas eu d’impact visible sur le marché français. Mais les Canadiens sont en train de se préparer pour monter en puissance, notamment sur les morceaux nobles du bœuf comme l’aloyau », explique Interbev. Un morceau de viande vendu entre 13 et 14 euros le kilo dans l’Hexagone, contre environ 7 euros au Canada. Une différence de prix qui pourrait fortement mettre à mal les élevages européens et français. La production de viande bovine au Canada est certes moins pire que dans le pays du Mercosur, mais les mêmes méthodes sont autorisées recours aux farines animales, aux antibiotiques activateurs de croissance, etc » regrette le porte parole d’Interbev.
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